samedi 25 octobre 2008

La Bohémienne, William Bouguereau



I/Présentation de l’œuvre :

Titre de l’œuvre : La bohémienne

Auteur: William Bouguereau, né le 30 novembre 1825 à la rochelle, peintre français du style académique (style pompier). En 1846 il entre aux Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Picot sur la recommandation de J-P Allaux. Il remporte le premier prix de Rome en 1850 et ensuite devient professeur en 1888 à l’école des Beaux-Arts et à l’Académie Julian de Paris. Il meurt le 19 août 1905.

Date de réalisation : 1890

Type de l’œuvre : Huile sur toile

Dimensions : 149.9 x 106.7 cm

Lieu de conservation : Institut des arts de Minneapolis (Etats-Unis), récemment en collection privée.

Genre : Portrait académique

Contexte historique : Au XIX ème siècle, les Bohémiens sont idéalisés par les peintres ils perdent leurs réputation de voleurs et de fauteurs de troubles et incarnent désormais "la liberté en marche sous toute ses formes".

II/Analyse technique de l’œuvre :

Nous pouvons observer sur ce tableau une jeune bohémienne, ceci nous est indiqué grâce à ses vêtements usés ses cheveux quelques peu décoiffés et ses pieds nus. Étonnamment la jeune fille porte tout ses vêtements sur cette œuvre (inhabituelle de la part de Bouguereau me semble t-il) Je pense qu’elle doit en avoir besoin puisque l’artiste nous laisse comprendre que nous sommes au début d'automne avec les feuilles d’arbre qui brunissent. Elle est assise au premier plan et nous pouvons observer au second plan la cathédrale de Notre-Dame, qui, si je ne me trompe pas, se trouve a Paris. Notre jeune Bohémienne lance au spectateur un regard triste et implorant (elle doit être fatigué de sa vie) et tout ceci est renforcé par l impression de flou de l arrière plan car elle accroche le regard.

Ce tableau est une huile sur toile, très fréquene chez les académistes, il est présenté de façon à faire ressortir le personnage principal peint en plein milieu du tableau dont les lignes structurales forment un triangle. Les traits sont nets et il y a de la verdure a droite (comme chez tout académicien se respectant) et les tons sont parfaits, de plus, malgré la pauvreté apparente de la jeune fille, sa peau et lisse et sans imperfection très flagrant sur les pied nus de la jeune fille qui devrait être très abîmés.

III/ Interprétation du tableau :

Dans son tableau, Bouguereau nous montre une jeune bohémienne assis dans Paris avec son violon et menant sans doute ce que l'on pourrait appeler une "vie de bohèmes". ce style de vie est devenu populaire auprès des jeunes peintre de ce siècle car ils font perdre aux bohémiens leur réputation de voleurs et de mendiants elle leur donne une signification nouvelle: "La liberté en marche sous toute ses formes".
A cette époque ils y a d'autres bohémiennes célèbre tel qu'Esméralda de Victor Hugo ou encore pour ceux qui s'y connaissent un peu plus Carmen de Mérimée.
Ces bohémiens qui n'obéissent a aucunes lois sauf a celles des peintres académiques devient très vite un moyen de protestation envers les bourgeois mais a partir du second empire, les bohémien redevienne les voleurs d'autrefois et passeront un mauvais XX ème siecle.



2 commentaires:

bobo a dit…

Depuis le retour de mon fils récemment des États unies où il a visité le musée métropolitain de New York je suis devenu un fervent admirateur de jules joseph Lefebvre.Son tableau intitulé GRAZIELLA(1878) ma ébloui par sa finesse et la tristesse que dégage cette femme assise sur un rocher.Tout comme PANDORE on observe le même regard dans le vide,et un esprit pensif scrutant l'horizon.Ces tableaux m'ont aiguillé sur mignon03(1879)représentant une femme adossée aux mêmes rocher tenant une Mandoline et ayant la même attitude désemparé que les autres.Comme je l'ai expliqué dans le commentaire précédent cette huile sur toile est encore inédite car elle est connu qu'a travers une gravure paru en(1878)dans l'univers illustré d'après une photo de M LECADRE et dont jules lefebvre s'en ai inspiré.NOUS remarquons que les aspérités des rochers sont presque à l'identique dans tous ses tableaux tout comme le thème de la tristesse.La tenue vestimentaire et presque identique dans ses portraits de femmes habillées souvent d'une chemisette blanche et une robe bleu,ayant les pieds nus sauf qu'elles sont en haillon lorsqu'il s'agit de femmes pauvres.c'est le cas de mignon03 une sorte de bohémienne que j'ai appelé la" gitane "à l'instrument de musique et ressemble à graziella par les traits de visage les bijoux et les habits à la seule différence que cette dernière a une tenue en parfaite état.

bobo a dit…

Le peintre qui a réalisé les deux tableaux à un an de différence a voulu véhiculé ce sentiment de mélancolie souvent présent dans ses œuvres.jules lefebvre rejoint BOUGUEREAU qui a peint la jeune bohémienne assise avec son violon et comme KAM dans son analyse précédent le thème :"devient un moyen de protestation envers les bourgeois...ce style et
est devenu très populaire auprès des peintres.."EMILIE avait raison de dire que Lefbvre:"respecte parfaitement les règles de l'académisme en subliment le personnage.. "Tout comme la technique du peintre avec une composition qui demeure très géométrique délimitant la différence de hauteur des rochers et le sommet de la tête des sujets peints.Jules joseph LEFEBVRE reste un maître incontesté dans le réalisme qu'il procure contrairement au symbolisme et aux impressionnistes qui se ^plaisent à peindre d'un manière imprécise et obscure.Ainsi depuis la découverte du peintre et du tableau que mes parents ont failli perdre à jamais la trace de l'auteur je suis devenu presque un expert de la peinture de jules joseph LEFEBVRE qui depuis deux semaines de recherche intense devient à mes yeux l'un des plus grand peintre de son siècle surtout avec LADY GODIVA qui a choqué ses contemporains mais qui a devancé par sa conception la chanson (VIRGILE de MADONA).Le dernier tableau qui demeure inconnu doit faire le jour après restauration afin d'être connu par le grand public et non à travers une simple image vendu sur EBAY et comme une gravure-Mignon-1878.