Louis-Philippe Ier de WINTERHALTER

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Franz Xavier WINTERHALTER est né à Menzenschwand en 1805. Après avoir travaillé en 1823 à Munich à l’institut lithographique de Piloty, il s’installe à Paris, en 1834 et devient ainsi peintre académique.

Il expose au Salon de Paris de 1835 à 1838 et obtient une médaille en 1837, ainsi qu’une autre en 1855 à l’Exposition Universelle de 1855 au Salon de la Royal Academy de Londres de 1852 à 1867.

C’est ainsi qu’il devint le portraitiste favori de beaucoup de rois et reines, dont Napoléon III, ou encore Louis-Philippe Ier.Il décède en 1873 à Francfort-sur-le-Main.

I) PRESENTATION DE L’ŒUVRE :

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Une de ces œuvres les plus connues s’intitule « Louis-Philippe Ier ». Winterhalter a réalisé ce portrait en 1839 sur un tableau ou plus précisément sur une toile. Cette œuvre mesure 2,60 m de haut sur 1,90 m de largeur. Cette toile est conservée au Musée national du Château de Versailles à Paris. Ce portrait s’inspire d’un contexte historique précis. En 1830, la Révolution des « Trois Glorieuses » renverse Charles X (frère de Louis XVI) qui abdique. Il est remplacé par Louis-Philippe d’Orléans (Branche des Bourbons).

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II) ANALYSE TECHNIQUE DE L’ŒUVRE :

• a) Description de l’œuvre :
  

En contemplant ce portrait, nous pouvons observer 3 plans :

· Au 1er plan, un homme se tient droit, torse bombé et situé au milieu du tableau. Il porte l’uniforme de « Lieutenant Général » constitué d’un pantalon rouge, d’une écharpe rouge, de gants blancs tenus dans sa main gauche. Son bras gauche sert son bicorne (son chapeau) contre son torse. Sa veste comporte trois médailles et une cocarde tricolore. Sa main droite est posée sur un élément essentiel de son pouvoir : la Charte de 1830. Son épée longe sa jambe gauche. Un détail qui n’échappe pas, il regarde dans notre direction. Cet homme est Louis-Philippe Ier.

· Ensuite au 2ème plan, nous observons la pièce dans laquelle Louis-Philippe Ier se tient. On remarque un rideau rouge à droite, un tapis de couleur rouge, or et le plus essentiel, une table à droite recouverte d’une nappe rouge et or. Sur cette table se trouve une couronne posée sur un cousin, un sceptre qui représente la main de la justice. Et le plus important, la charte.

· Et enfin au 3ème plan, se dégage un parc constitué de deux statuts, d’un chemin, de fleurs, d’arbres, de verdure… Ce parc se situe à Saint-Cloud (endroit préféré). Cet arrière-plan se constitue aussi d’un large ciel sombre et nuageux.

• b) Composition :
  

Winterhalter utilise la technique de l’huile sur la toile.
La composition du tableau respecte donc l’art académique, car c’est une composition classique, car ce tableau observe toutes les couleurs traditionnelles : les couleurs chaudes. La couleur rouge domine, tout comme la couleur or.

Winterhalter utilise un jeu de lumière. La lumière provient du haut du coin gauche de la fenêtre illumine la main posée sur la Charte, le visage de Louis-Philippe Ier, ainsi que le parc de Saint-Cloud.
En arrière-plan, nous remarquons que le ciel est sombre et très nuageux, ce qui opère un contraste entre la lumière et la couleur sombre.

Une autre caractéristique de l’art académique est les symétries. Il y a la présence d’un triangle renversé avec comme axe de symétrie Louis-Philippe Ier. La composition est organisée autour de plusieurs axes.

III) INTERPRETATION :

Louis-Philippe Ier porte l’uniforme qui est le symbole de son autorité et de son emblème national. En portant cet uniforme, il rompt avec la tradition, car il ne porte pas le costume de Sacre, comme le portait ses prédécesseurs.

Il ne s’appuie pas sur le sceptre comme ses ancêtres, mais sur la charte de 1830, qui est importante à ses yeux, car c’est grâce à elle qu’il est devenu roi.

La couleur rouge représente la joie, la santé, le triomphe. L’or symbolise la richesse, le luxe, la dignité. Ces deux couleurs réunis ensemble représentant la perfection.

PIERSON Laura