lundi 2 octobre 2017

Padlet, l'ouvrage à Argancy


  • Pour les terminales HIDA
  • Choisir une œuvre un artiste
https://padlet.com/patkoch68/q5mc57k2i7so

Journée des hideux à Pompidou Metz et au Musée de la Cour d'Or

Cette année, nous avons décidé de nous rendre à l'exposition de Fernand Léger à Pompidou Metz ainsi qu'à la Cour d'Or afin d'aborder et de travailler sur les deux thématiques au bac.
L'art et le travail chez Fernand Léger
La scénographie







A La Cour d'Or, double parcours : les Terminales se sont penchés davantage sur la scénographie des salles du musée quant aux secondes, nous avons poursuivi notre cours sur le portrait.


Détail, de J.G. Cuyp, portrait de femme 1649






Certains se sont laissés convaincre d'imiter la pose du Roi-Soleil....

lundi 18 septembre 2017

Oak Oak, une interview

Voici l'interview que j'avais faite à un street artiste stéphanois en 2014 et posté sur un notre blog...que je rapatrie aujourd'hui....


L'artiste de Street Art Oakoak nous a accordé un peu de son temps pour répondre à quelques questions sur son travail. 
(Propos recueillis par Jean-Christophe Diedrich)

 
Vous êtes un artiste de ce qu’on appelle aujourd’hui du Street Art, souscrivez-vous à cette dénomination ? Comment définiriez-vous d’ailleurs ce « courant artistique » ?
Alors en considérant que 95% de mes réalisations sont créées à l'extérieur, je pense que la définition peut correspondre. Ma définition du Street Art serait celle de créer quelque chose à l'extérieur et s'approprier l'espace urbain, l'utiliser. Essayer de faire quelque chose qu'on ne peut pas faire sur une toile blanche.
Vous n’êtes pas le seul artiste à utiliser la rue comme espace d’exposition, quelles sont vos influences les plus marquantes. Puisez-vous vos sources d’inspiration ailleurs que dans le Street art ?
Beaucoup de mon inspiration ne vient pas du Street Art, mais d'autres domaines comme les bandes dessinées, les séries, les jeux vidéo etc etc. Je considère que des bd comme Calvin et hobbes ou une série comme les Simpsons m'ont autant inspiré que des artistes classiques.
En tant qu'artiste de rue, j'apprécie énormément des personnes comme Varini, SPY, Pao, Fra biancoshock. Je les ai d'ailleurs découverts après avoir commencé  à travailler dans la rue. Ce que j'aime avec eux, c'est qu'ils utilisent vraiment l'espace qui les entoure et jouent avec. C'est ce que j'aime dans le Street Art.
Parlons un peu de vous, vous signez vos œuvres sous un pseudo, que veut dire Oakoaket pourquoi garder une certaine forme d’anonymat ?
Désolé mais c'est personnel.  Par rapport à l'anonymat cela permet plus de liberté je trouve, je suis plus tranquille, et surtout ça permet aux autres de se concentrer sur mon travail et non sur la personne qui le fait.
Vous vous exprimez plutôt à St-Etienne : cette ville a-t-elle une spécificité particulière ? Son histoire influence-t-elle votre travail ? Les friches industrielles semblent être un terrain de jeu qui vous inspirent, pourquoi ?
Personnellement cette ville est parfaite pour le Street Art. Une ancienne ville industrielle et minière possède un terrain de jeu vraiment intéressant. Il suffit de se balader un peu pour découvrir de nombreux endroits qui peuvent être investis. Les villes anciennes ou médiévales sont plus difficiles pour mon travail. De plus, il y a beaucoup de friches industrielles et j'adore aller les découvrir avec des amis. Tout d'abord pour le coté historique, j'aime beaucoup me renseigner sur l'histoire industrielle de cette ville, Ensuite d'un point de vue Street Art on découvre des choses magnifiques car c'est un véritable terrain de jeu pour tous les graffeurs, et enfin on y trouve justement des endroits, du mobiliers particuliers pour pouvoir créer. L'ambiance de ces endroits joue énormément aussi.
A regardez votre travail, vous utilisez un peu toutes les techniques mais d’abord le collage ou la peinture, le graff semble plutôt réservé à votre signature : ce choix est-il guidé par la volonté de ne pas «dégrader » définitivement les murs de la ville ?
J'aime beaucoup ce principe éphémère. De plus, cela permet de toujours essayer de trouver de nouvelles choses à faire car les anciennes disparaissent. C'est donc une bonne source de motivation pour créer.
Beaucoup de vos travaux utilisent l’univers de la BD, des comics, pensez-vous avoir une spécificité française ou au contraire voulez-vous inscrire dans un art avec des références résolument  « mondialisées » ?
Mes références sont assez internationales je pense, les bd sont celles de mon enfance ou adolescence donc bande dessinée belge ou comics. Par rapport aux séries ce sont des séries comme futurama ou les simpson qui m'inspirent.
Je dirai donc qu'elles sont mondialisées.
 
Comment vivez-vous de votre art ? Avez-vous déjà obtenu des « commandes » de municipalités ?
Je ne vis pas de mon art, la vente d'oeuvres plus classiques ou de livres me permet de gagner de l'argent pour acheter des fournitures et un peu voyager mais je travaille à coté.
Je n'ai jamais cherché à obtenir des commandes de municipalités, ça ne m'intéresse pas vraiment. Peut être qu'un jour je changerais d'avis mais pour l'instant je m'amuse avec ce que je fais et ça me convient parfaitement.
 
Quelle question auriez-vous aimé que je vous pose ?
        Hum,  pas celle-ci en tout cas car je ne sais pas quoi répondre.....
      Merci beaucoup Oakoak et bravo encore pour vos travaux le plus souvent poétiques. Retrouvez son travail sur son blog
 
  merci :)

dimanche 12 mars 2017

Traces et mémoires ouvrières à Rombas et dans la vallée

Les enseignants d'histoire des arts ont initié un beau projet depuis le début de l'année autour de la mémoire ouvrière.



Le constat de départ est que Rombas qui a été une ville prospère au coeur d'une grande vallée industrielle (la vallée de l'Orne) dans laquelle se trouvaient les usines les plus imposantes d'Europe souffre aujourd'hui d'une sorte d'amnésie inquiétante. Les paysages pansent leurs plaies, dissimulent tant bien que mal leurs stigmates, ces verrues de rouilles alors que les témoins de cet Eldorado du fer vieillissent et s'éteignent comme les hauts fourneaux.
Les jeunes lycéens ne sont plus vraiment sûr de connaître cette histoire qui est en fait le plus souvent, leur histoire familiale.



Traces et mémoires ouvrières est donc un projet transdisciplinaire animé par l'équipe d'histoire des arts (Patrick Koch, Anne Deveaux, Magalie Metrat, J-Christophe Diedrich), aidé par l'artiste Nicolas Turon. Ce dernier s'est rendu dans nos classes pour initier l'idée de sortir de l'oubli des histoires d'ouvriers, des fantômes. Pour cela, nos élèves sont allés à la maraude, près des vieux de la ville récolter des histoires, des anecdotes....des détails d'une vie qui allait s'effacer.




Ils ont ensuite écrit des tranches de vie dans un petit récit en boucle qu'ils ont enregistré à la maison de l'Enfance.....On y a ajouté des bruits et les histoires sont devenus leurs histoires.












Avec l'aide de la mairie, on a conçu l'idée d'un jardin ouvrier qui s'implanterait dans la cour du lycée....Nous pourrons écouter les histoires dans le décor de ces jardins qui permettaient aux ouvriers de s'occuper et de cultiver quelques légumes pour améliorer le quotidien.



Pour compléter, le projet, François Drapier a animé un atelier gravure sur le même thème. Les plans des différentes villes de la vallée ont servi de support à l'évocation de ces traces ouvrières. L'article précédent, nous montre quelques exemples de belles réalisations.



A la suite du cours sur la photographie, nos avons également initié un concours photo sur le même thème....De nombreux clichés ont été déposé sur le Padlet. Parmi les photos distinguées par le jury, nous trouverons ces trois clichés. 

Elise Ambrosetti                                                                                    Max Ettinger
Un chemin, une direction                                                                     L'avenir emprisonné


                                                       Amina Zeroual
                                                       Fantômes, dans ma maison 


Jeudi 9 mars, l'historien Jean-Jacques Sitek nous a fait découvrir les friches industrielles en nous donnant du sens à ce qui reste et en nous aidant à imaginer ce qui n'est plus.




Et le vendredi, le même Jean-Jacques nous a expliqué lors d'une conférence, la belle et glorieuse histoire du fer dans la vallée de l'Orne. 



Vendredi, nos élèves de 1ère ont interprété la chanson de Bernard Lavilliers, Fensch Vallée qui évoque la vallée industrielle, proche voisine au destin similaire. Alors que les élèves distribuaient des casques aux curieux pour entendre les histoires de nos fantômes....




Le jardin ouvrier va rester dans la cour....histoire de laisser une trace...

                                                                                                                                 Jean-Christophe Diedrich

mercredi 8 février 2017

Un atelier gravure qui laisse des Traces



Comme chaque année, François Drapier nous fait partager son art de la gravure. Avec patience et passion, il explique, montre, aide et encourage les élèves d'HIDA.


Cette année, nous avons inscrit notre atelier dans le projet Traces et mémoires ouvrières.







Nous avons donc choisi le thème jardin, ouvrier et mémoire : les élèves devaient évoquer cette mémoire et porter leur gravure sur un support particulier, les plans des principales villes industrielles des alentours....Hagondange, Rombas, Moyeuvre, Florange, Hayange etc.








Le résultat est le plus souvent intéressant, je félicite l'ensemble de la classe de 1ère HIDA pour leur investissement et leur production qui sera exposée pour le 10 mars en Maison des Lycées, à deux pas de la performance jardinière...dont je me garderai bien d'en présenter le contenu aujourd'hui....




                                                                                                                            Jean-Christophe Diedrich

mardi 31 janvier 2017

Concours photo autour du projet Traces et mémoires ouvrières



Vous pourrez déposer sur le Padlet vos clichés autour de ce sujet.... avant le 28 février....
Un jury presqu'impartial déterminera les trois meilleurs clichés....
A vos appareils photos...

Cliché de P. Koch


Bon courage