lundi 31 janvier 2011

Nosferatu, un ciné-concert à l'Arsenal

Rendez-vous vendredi à 19 h30 (maxi 19h45) dans le hall de l'Asenal (proche de la place de République)...
La fin du spectacle aura lieu avant 22 h.


Ciné-concert
Nosferatu est l'un des premiers films de vampire....du cinéma expressionniste allemand. Il serait comme à l'époque du cinéma muet accompagné d'un orchestre qui fera la bande originale sous nos yeux.


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Présentation du spectacle sur le site de l'Arsenal :

Jean-François Zygel Piano, célesta,
 direction artistique


Thomas Bloch Ondes Martenot, cristal Baschet 

Joël Grare Percussions

Philippe Geiss Saxophones
Jean-Philippe Le Trévou Orgue électrique

Johnny Rasse 

& Jean Boucault
 Chants d'oiseaux

-
Pianiste et compositeur, Jean-François Zygel a placé l’improvisation au cœur de son processus créatif. Il est reconnu en France et à l’étranger comme l’un des meilleurs spécialistes de l’accompagnement en concert de films muets.

Nosferatu est une réalisation de 1922 de l’allemand F.W. Murnau. C’est le premier film de vampires de l’histoire du cinéma. Film admirable, le plus beau peut-être du cinéma muet, avec son château hanté, le port où débarquent les rats, et le monstre au crâne chauve interprété par Max Schreck. Un film structuré dans sa narration comme une symphonie, et marquant esthétiquement le passage du romantisme à l’expressionnisme.

Devant la projection de ce chef-d’œuvre, Jean-François Zygel improvise une symphonie de l’horreur, entouré pour l’occasion de musiciens aux instruments rares : Thomas Bloch, aux ondes Martenot et cristal Baschet, Joël Grare aux percussions du monde entier, Philippe Geiss aux saxophones, Jean-Yves Le Trévou à l’orgue électrique et Johnny Rasse et Jean Boucault aux chants d’oiseaux

samedi 29 janvier 2011

CONCOURS DE PHOTOGRAPHIE AU LYCEE


CONCOURS
DE PHOTOGRAPHIE
OUVERT A TOUS

Réalisez une photo sur le thème :
« L’art : clichés de lycéen »







Envoyez vos photos (3 au maximum)  à l’adresse suivante :
jediedrich@gmail.com
avant le 4 avril
Il est conseillé de les accompagner d’un petit texte expliquant votre démarche et
éventuellement  donner un titre à votre photo.

Un jury se réunira et décernera des prix (places de cinéma, etc...)  pour les meilleurs clichés.
Une exposition de toutes les photographies sera organisée par la suite à la MDL et au CDI.

jeudi 27 janvier 2011

Kings of convenience, du cool, du cool et du recool


Je ne sais pas pourquoi mais j'ai une attirance particulière pour le folk cool....aux jolies mélodies....à la croisée des chemins de Simon and Garkunkel  jusqu'à Pink Floyd (au niveau des vieilleries que j'écoute encore...
C'est pour dire !)


Le groupe est norvégien, deux guitaristes, jeunes s'amusent du revival, du Folk, des mélodies douces-amères. Certains critiqueront ô scandale de la mollesse, du manque d'inspiration....
Sur mon Deezer (bien aimé.....sauf pour leur P.... de pubs), je ne me lasse pas de chantonner ces mélodies qui à force d'écoute et de patience sortent comme de belles petites ritournelles.....et cela me suffit....Mon oreille attentive s'attarde sur les arrangements soignés, les refrains et ces chansons remarquablement construites....

Alors ne boudons pas ces deux Norvégiens dont je donne les noms juste pour l'exotisme nordique  : Eirik Glambek Bøe et Erlend Øye..ça le fait, non  ?

Je conseille tout d'abord l'écoute de leur dernier album : très élégant
http://www.deezer.com/fr/music/result/moby#music/kings-of-convenience/declaration-of-dependence-393397





 JC Diedrich

samedi 15 janvier 2011

Marion Montaigne nous explique la BD


Nous avons eu l'honneur et le plaisir de recevoir dans notre cours d'hier Marion Montaigne, la talentueuse dessinatrice et  scénariste de BD.
Son intervention portait sur son cursus scolaire et professionnel. ainsi que sur les techniques narratives de la BD. Elle nous a ensuite fait partager son expérience d'illustratrice et d'auteure d'album BD. Elle a par exemple insisté sur le processus de création : la documentation nécessairement utile, son album de croquis, ses crayonnés,....et les allers-retours entre elle et l'éditeur. 




Marion Montaigne travaille dans un atelier avec d'autres dessinateurs en indépendant, elle explique l'utile émulation, la mutualisation ainsi que la nécessité de l'échange entre collègue. Elle multiplie les supports afin de pouvoir vivre de ses illustrations : magazines de jeunesse, commandes d'éditeur, blogs, albums personnels, scénarios dans les films d'animation et aussi interventions dans les salles de classe... du primaire et du secondaire.

Elle nous a présenté de nombreuses planches originales en nous sensibilisant sur les évolutions techniques du métier qui transforment en profondeur le travail du dessinateur de BD.




Enfin pour finir, Marion Montaigne a soumis la classe à un exercice sur la narration à travers trois strips pour nous sensibiliser au langage de la BD ainsi que de ses contraintes.



Pour en savoir plus sur Marion Montaigne
http://tumourrasmoinsbete.blogspot.com/   : son blog irrésistible
http://www.shunrize.com/wordpress/marion-montaignehttp://animation.ircube.org/interviews/index.php/interview-de-marion-montaigne/
http://animation.ircube.org/interviews/index.php/interview-de-marion-montaigne/

dimanche 9 janvier 2011

Weegee ou la mise en scène du crime





Après Lisette Model, photographe de la rue et des gens pas comme les autres, voici Weegee (Arthur Fellig de son vrai nom) 1899-1968 qui arpenta aussi les rues de New-York pour saisir des scènes uniques afin d'alimenter la presse locale.  Weegee est un chasseur, un chasseur d'images, de scoops. Il équipe sa voiture de matériels divers, déguisements et d'une radio branchée sur les ondes de la police afin de débouler le premier sur les scènes de crime. Dans les années 30-40, il va ainsi faire la chronique de la vie nocturne et des bas-fonds de NY.




En premier sur les lieux du crime, il impose sa vision du crime : fourgons, criminels menottés, cadavre gisant sur le trottoir, policiers sécurisant l'espace et curieux qui participent volontairement au décor de la scène. Weegee recherche également le détail, le clin d'œil, le paradoxe qui renforcera la mise en scène du cliché. Son esthétique demeure toujours la même, le noir et blanc bien sûr : les photos sont prises la nuit, au flash.....ce qui impose un jeu autour du clair/obscure...un halo de lumière et un décor se perdant dans l'obscurité.
L'esthétique de ces scènes inspirera le cinéma Kubrick, Scorcese mais aussi Andy Warhol.

Ce cliché est appelé Joy of living...  Il joue ici sur la confrontation du titre d'un spectacle inscrit sur cette enseigne et la réalité de la rue.





















Weegee




Son succès va rendre le photographe un peu mégalo, il écrira un livre sur les secrets de ses clichés et travaillera après guerre à Hollywood comme conseiller sur les tournages.



L'oeuvre de Weegee ne se résume pas seulement à ces scènes de crimes,  ce photojournaliste a saisi une multitude de clichés de la vie populaire dans les rues de New-York. La communauté noire, les bars ou encore la plage populaire de NY, Coney Island.




JC Diedrich

Sources :
Un article sur le photojournalisme sur le webpédagogique
Un article sur Wikipedia
Un site américain dédié à Weegee