mercredi 14 octobre 2009

Nuit Blanche 2

Metz vivante un vendredi soir ! C'était pour la 2nde édition de la nuit blanche qui s'est tenue le 2 octobre dernier.

Sortie de l'Emile Vache ( art café messin qui fait découvrir des artistes surprenant, tel que les norvegiens de My Little Pony ce soir-là, et organise des expos de peinture ) à 21h40 en route pour la place Jeanne d'Arc pour commencer cette nuit blanche. Et la un attroupement de personnes devant l'Église Sainte Ségolène. Tout le monde lève les yeux Seb et moi levons donc les yeux ( pas si stupides que ça hein ! ) un funambule s'élance entre les tours de l'Église armé d'un balancier lumineux. Mathieu Hibon évoluera entre 5 et 10 min sur son fil au grès des remix de musiques tel que la BO de la Panthère Rose. Cela donnait à peu près ça :



Direction l'Arsenal pour la Nabaz'Mob et sans trainer sauf devant les musiciens sur la place d'Armes.. Ainsi que sur Junga n°5 une sorte de Mikado géant rue Serpenoise..

Junga n°5

22h40, on essaye de se frayer un chemin au travers du monde présent a l'Arsenal.. Mais la vous vous dites je lis ces deux dernières phrases mais c'est quoi une Nabaz'Mob d'abbord ?

Vous connaissez le Nabaztag ce petit lapin qui bouge les oreilles d'une futilité absolue que l'on branche a son PC pour avoir la bourse à n'importe quelle heure ainsi que la météo si l'on passe son parapluie équipe d'une sorte de patch devant son museau ? Non ça ne vous dis rien ? Eh bien sachez que cette petite bestiole ( contrairement aux grosse bestioles des tableaux inspirés par l'orientalisme.. ) fait aussi de la musique ! Une Nabaz'Mob c'est donc un rassemblement de 100 lapins qui jouent, grâce au wifi, une même partition mais de manières différentes, têtes de mule quand même ces leporidae ( tout un vocabulaire..)

Une porte est ouverte quelques Lapins sont visibles, allez c'est parti, on s'y engouffre quelques places sont encore libres tant mieux on s'installe. La centaine d'Oryctolagus ( quand je vous dis que parler des lapins c'est un art !) est devant nous, rapide présentation du metteur en scène et c'est partit pour 23 min de musique plutôt expérimentale car composé de sons se rapprochant de clochettes ou du tintement de deux verres l'un contre l'autre. Fascinant et même mignon sur les lumières tamisées de la scène puis à la limite de l'effrayant lorsque plongés dans le noir ils décident d'allumer une petite lumière rouge sur leur ventre.. Cent points rouges dans le noir, cent points rouges et d'un coup la lumière revient sur scène ils re-bougent joyeusement leurs oreilles, l'invasion des Lapins a été évité pour cette fois.
Au final un spectacle que l'on a beaucoup apprécié les nouvelles technologies utilisée pour l'art, pour une musique que l'on ne peut entendre nul part ailleurs. Bravo à Nunatak pour ce spectacle ainsi qu'aux compositeurs A.Schmitt et J-J.Birgé .

Les bestiaux en question pendant la Nabaz'Mob..

Et la tout s'enchaine un avion sous la porte Serpenoise, des groupes de musique sur scène non loin ( mais cela reste de leur part des prestations classiques ). Un slalom entre les piliers gigantesques disposés dans les rues mais pourquoi son- ils présents à plusieurs points sur le parcours ? Encore un fois, il nous faudra lever les yeux pour avoir une réponse ce sont des projecteurs géants qui éclairent les nuages en 8 points de la manifestation ( les 8 planètes de notre système solaire).


On tourne la tête à droite c'est un poisson rouge géant qui nage sur une vitrine, à gauche c'est le premier film tourné, L'arrivée d'un train en gare de la Ciotat, des frères Lumière qui est projeté sur un mur. Les arbres eux aussi servent de support à des vidéos.



Un peu plus loin c'est un nuage de brouillard qui enveloppe une place cela accompagné d'un bruit blanc. (?)

Bientôt minuit direction le pont de l'autoroute à l'entrée de la ville pour assister à un concert du groupe de post-rock Caspian. Un groupe à cet endroit quoi de plus normal effectivement.. Et la c'est la claque la pleine lune, le groupe de Boston qui nous en met plein la vue avec leur musique tantôt aérienne tantôt plus énergique, le tout accompagne par une installation vidéo Pistache Squelette d'Aurélien Zann ( composée d'image de la construction du centre Pompidou, d'animation de papier de grattage de pellicules, bref ca collait tres bien a l'ambiance ).



Leur prestation touche à sa fin, à peine, écouté les dernières notes qu'il faut aller chercher un train pour Thionville ahh les cours le samedi matin.. La nuit blanche se termine pour nous mais a continué pour beaucoup d'autres jusqu'au matin

On rentre chez nous et on se dit "Vivement la 3eme nuit blanche l'année prochaine ! "

1 commentaire:

J-Christophe Diedrich a dit…

Bravo pour cet article, je vois que les nuits blanches sont toutes un peu différentes... Merci, les gars pour cette belle contribution.