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dimanche 20 décembre 2009

Et Lumière inventa la photographie couleur !


Auguste et Louis Lumière, scène humoristique

Nous avons déjà beaucoup abordé la photographie et avant de passer au cinéma, je voulais évoquer l'invention de la photographie couleur, qu'on appelle aussi à l'époque autochrome.


L'avènement de la photographie couleur est sans conteste une étape importante tant technique qu'esthétique dans l'histoire de cet art.

Famille Lumière


Cette histoire débute par un nom célèbre de l'histoire du cinéma, Antoine Lumière. Petit peintre, il quitte la capitale en 1861 pour Dôle où il devient photographe. En 1871, il s'installe à Lyon où il prospère grâce aux cartes de visite photographiques. Rapidement, il décide de produire les supports photographiques, l'entreprise grandit encore.
Ses deux fils, Louis et Auguste reprennent le flambeau de l'entreprise familiale : Auguste s'intéresse bien sûr à la fabrication de nouveaux supports mais également à la médecine et l'industrie pharmaceutique. Alors que Louis se consacre à la chimie et aux évolutions techniques de la photographie : à eux deux, les Frères Lumière déposent plus de 300 brevets d'inventions divers (dont le cinématographe).

Le premier brevet concernant le procédé de l'autochrome est déposé en décembre 1903 mais c'est seulement en 1907 que l'invention est enfin exploitée de manière industrielle. Le principe de l'autochrome est en fait compliqué, le support est en verre puis on la recouvre d'un réseau très fin de fécules colorées (vert, rouge-orange et violet) sur laquelle on dépose une émulsion sensible au spectre lumineux visible. Le résultat n'a bien sûr rien à voir avec les photographie d'aujourd'hui puisque le gris est la couleur dominante : ce qui donne une impression de "colorisation" manuelle de la photographie.

Toujours est-il que le succès ne se fait pas attendre : la société Lumière père et fils qui avait un statut de Société anonyme depuis 1891 connaît une expansion considérable : en 1911, elle fusionne avec l'un de ses concurrents et atteint le capital de 6,7 millions de francs.
Pour revenir à l'invention, l'autochrome dominera le marché (limité) de la photographie couleur jusqu'en 1931 date à laquelle, on remplace le support en verre, bien trop fragile par un film en cellulose appelé Filmcolor.

L'autochrome ne dura donc qu'une petite trentaine d'années pour autant, il nous laisse des clichés en couleur très exotiques et très saisissants.....surtout ceux sur la 1ère GM.
C'est aussi au milieu des années 30 qu'apparaîtront les 1er films couleurs chez Kodak et chez Agfa.


Autochromes sur la 1ère GM



Un très joli site dédié entièrement aux autochromes des frères Lumière

JC Diedrich









lundi 14 décembre 2009

D'art d'art pour être un vrai steack* en HIDA !



Qui a déjà vu cette émission qui dure moins de deux minutes et nous rend définitivement moins inculte en matière d'art ?
Moi....! Moi aussi !!!
Allons, allons, il existe des séances de rattrapages pour les autres, sur le site de France 2. En fait, c'est génial car on peut consulter toutes les émissions déjà diffusées depuis 2007....soit suffisamment pour saisir la grande histoire des œuvres en passant par l'anecdote et le détail qui tue !

Voici le lien vers France 2


Il existe un livre d'Art d'Art qu'on peut trouver au CDI : présenté par une vidéo (un peu promo)




Cela dit en passant, Frédéric Taddéi un tantinet dandy est parfait dans sa diction et son air amusé quand il nous rend moins bête !

Alors merci le service public (pour les grognons qui ne veulent pas payer la redevance...voilà une belle justification !)....
Et si vous êtes fan de Taddéi, comme moi...vous regarderez aussi son émission presque quotidienne le soir après 22 h30 : Ce soir ou jamais ! (à visionner également sur le site pour les couches-tôt)


* désolé pour le jeu de mot.....



Enfin.....voici un exemple de D'Art d'Art à visionner ici (petits veinards !) : ici René Iché





JC Diedrich

jeudi 10 décembre 2009

Isadora Duncan, une danseuse au destin romanesque


Isadora Duncan par Grandjouan

Dans le monde de la danse, Isadora Duncan agit immédiatement dans l'imaginaire comme une femme extraordinaire, une femme de roman qui bouleversa le langage classique de la danse pour inventer une nouvelle grammaire du geste.

Née en 1878 à San Francisco d'une famille d'un banquier ruiné d'origine irlandaise . Dans les années 1880, Isadora Duncan déménage à Oakland, apprend la musique puis donne à son tour des cours. Après une expérience au sein d'une compagnie new-yorkaise, la jeune femme décide de tenter sa chance en Europe, d'abord à Londres puis à Paris (1900).


Très vite, elle rencontre le succès (1903-04) grâce à son style libre et donc très singulier. Cette liberté, elle l'a choisie d'abord en dansant pieds-nus tout en abandonnant le tutu pour des voiles laissant parfois transparaître sa nudité. Son inspiration première est l'Antiquité grecque, elle recherche dans un retour, aux apparences classiques, un supplément de liberté qui côtoie le plus souvent une certaine improvisation. Aussi, les gestes inspirés du passé et les tuniques vaporeuses jettent les fondements de la danse moderne libérée des règles académiques.

Sa vie est sans conteste un roman, un roman noir puisque son existence sera ponctuée de drames : sa fille Deidre (dont le père est le metteur en scène Edward Gordon Craig) et son fils Patrick (dont le père est l'inventeur de la machine à coudre Partis Singer) se noient dans la Seine lors d'un accident de voiture en 1913. Après Londres et Paris, elle part par conviction politique en URSS vivre avec le poète Serguei Essenine. De retour, à Paris elle poursuit sa vie de romance jusqu'en 1927, où Isadora trouve la mort également dans un accident de voiture étranglée par son écharpe qui s'étaient enroulée dans une roue de sa décapotable.



Une muse pour de nombreux artistes: cette liberté tant dans son art que dans sa vie privée inspira de nombreux artistes qui la représentèrent comme Grandjouan, Dunoyer, John Sloan, Walkowitz, José Clara (deux dessins ci-dessous), et Antoine Bourdelle etc....






















Voici un lien vers un site russe qui propose plusieurs dizaines de photographies et des dizaines de dessins.



Une exposition lui est consacrée au musée Bourdelle de Paris






JC Diedrich

mercredi 9 décembre 2009

Un cours sur l'histoire de la danse


Hier, nous avons eu la chance de suivre un cours que dis-je...une synthèse sur les grandes étapes de l'histoire de la danse.
Après quelques rappels historiques et une typologie qui nous a permis de distinguer trois grands ensembles de pratique de la danse : la danse distractive (pour soi), la danse sacrée (la transe des derviches tourneurs) et la danse scénique : celle que nous étudierons car elle procède de l'art gestuel.

Le propos s'est ensuite axé sur les principales étapes qui ont permis d'aboutir à la danse moderne et contemporaine.


Voici une vidéo présentant les pionniers et les maîtres de la danse moderne.




Anne Drapier nous a présenté deux écoles qui se sont développées de façon concomitante durant tout le XXe siècle : d'une part l'école allemande expressionniste et d'autre part l'école américaine.
Ces deux écoles ont choisi de s'écarter de la danse académique, des costumes et des figures traditionnelles pour inventer un nouveau langage, beaucoup plus libre.

Parmi les pionniers de la danse la très célèbre Isadora Duncan qui va faire école aux EU pour donner deux grands maîtres : Marta Graham et Merce Cunningham (mort en juillet dernier).
En Allemagne, les pionniers s'appelaient Von Laban et Mary Wigman.... Ils ont ensuite produit quelques grands noms de la danse comme : Alwin Nikolais ou Pina Bausch.

Une vidéo sur Pina Bausch







vendredi 4 décembre 2009

Sortie Nancy 2/12/09


Photo de groupe devant l'Ecole de Nancy !


Villa Majorelle...que tu es belle... :)


























Souvenir du bus magique ... La joie se lit sur les visages !

mercredi 2 décembre 2009

Sortie école de Nancy

Tout le monde a été unanime, le bus était vraiment très chouette.... !!!
Mais bien sûr, on a vu d'autres choses.




La visite du musée de l'école de Nancy a été une belle réussite, le conférencier était de qualité et nous avons appris quantité de choses sur les Gallé, Majorelle et Daum. Par exemple, qu'Emile Gallé sans être véritablement un artiste engagé, exprimait à travers ses oeuvres quelques engagements politiques : il était Dreyfusard et multipliait également les allusions à Alsace-Moselle annexée.














Villa d'Eugène Corbin (fondateur des Magasins réunis de Nancy)













A la sortie du musée, nous avons fait un saut à la villa Majorelle....