Isadora Duncan par Grandjouan
Dans le monde de la danse, Isadora Duncan agit immédiatement dans l'imaginaire comme une femme extraordinaire, une femme de roman qui bouleversa le langage classique de la danse pour inventer une nouvelle grammaire du geste.
Née en 1878 à San Francisco d'une famille d'un banquier ruiné d'origine irlandaise . Dans les années 1880, Isadora Duncan déménage à Oakland, apprend la musique puis donne à son tour des cours. Après une expérience au sein d'une compagnie new-yorkaise, la jeune femme décide de tenter sa chance en Europe, d'abord à Londres puis à Paris (1900).
Très vite, elle rencontre le succès (1903-04) grâce à son style libre et donc très singulier. Cette liberté, elle l'a choisie d'abord en dansant pieds-nus tout en abandonnant le tutu pour des voiles laissant parfois transparaître sa nudité. Son inspiration première est l'Antiquité grecque, elle recherche dans un retour, aux apparences classiques, un supplément de liberté qui côtoie le plus souvent une certaine improvisation. Aussi, les gestes inspirés du passé et les tuniques vaporeuses jettent les fondements de la danse moderne libérée des règles académiques.
Sa vie est sans conteste un roman, un roman noir puisque son existence sera ponctuée de drames : sa fille Deidre (dont le père est le metteur en scène Edward Gordon Craig) et son fils Patrick (dont le père est l'inventeur de la machine à coudre Partis Singer) se noient dans la Seine lors d'un accident de voiture en 1913. Après Londres et Paris, elle part par conviction politique en URSS vivre avec le poète Serguei Essenine. De retour, à Paris elle poursuit sa vie de romance jusqu'en 1927, où Isadora trouve la mort également dans un accident de voiture étranglée par son écharpe qui s'étaient enroulée dans une roue de sa décapotable.
Une muse pour de nombreux artistes: cette liberté tant dans son art que dans sa vie privée inspira de nombreux artistes qui la représentèrent comme Grandjouan, Dunoyer, John Sloan, Walkowitz, José Clara (deux dessins ci-dessous), et Antoine Bourdelle etc....
Très vite, elle rencontre le succès (1903-04) grâce à son style libre et donc très singulier. Cette liberté, elle l'a choisie d'abord en dansant pieds-nus tout en abandonnant le tutu pour des voiles laissant parfois transparaître sa nudité. Son inspiration première est l'Antiquité grecque, elle recherche dans un retour, aux apparences classiques, un supplément de liberté qui côtoie le plus souvent une certaine improvisation. Aussi, les gestes inspirés du passé et les tuniques vaporeuses jettent les fondements de la danse moderne libérée des règles académiques.
Sa vie est sans conteste un roman, un roman noir puisque son existence sera ponctuée de drames : sa fille Deidre (dont le père est le metteur en scène Edward Gordon Craig) et son fils Patrick (dont le père est l'inventeur de la machine à coudre Partis Singer) se noient dans la Seine lors d'un accident de voiture en 1913. Après Londres et Paris, elle part par conviction politique en URSS vivre avec le poète Serguei Essenine. De retour, à Paris elle poursuit sa vie de romance jusqu'en 1927, où Isadora trouve la mort également dans un accident de voiture étranglée par son écharpe qui s'étaient enroulée dans une roue de sa décapotable.
Une muse pour de nombreux artistes: cette liberté tant dans son art que dans sa vie privée inspira de nombreux artistes qui la représentèrent comme Grandjouan, Dunoyer, John Sloan, Walkowitz, José Clara (deux dessins ci-dessous), et Antoine Bourdelle etc....
Voici un lien vers un site russe qui propose plusieurs dizaines de photographies et des dizaines de dessins.
Une exposition lui est consacrée au musée Bourdelle de Paris
JC Diedrich
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