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mercredi 30 mars 2011

Paris : de la Cinémathèque aux passages, aux bouvelards, à Orsay

Les élèves d'HIDA de 1ère et de Tle ont fait leur virée à Paris.
Journée pleine...entière, fatigante mais aussi tellement agréable. Le soleil, les élèves, Paris, les monuments, les œuvres ont constitué un savant cocktail !
Le matin, les Tles se sont précipités à l'exposition consacrée à Kubrick à la Cinémathèque alors que la troupe de 1ère allait découvrir les plus beaux passages de Paris.


Pour cela, il nous fallait passer par le Palais Royal. Mme Deveaux essayant de prendre un peu de hauteur avec l'aide de Buren pour jouer sa Desmoulins !



Et puis après le Palais Royal, nous avons découvert les très beaux passages de Jouffroy, Vivienne, Galerie des Variétés, passage des Panoramas et j'en passe !





La mission était ensuite de photographie les Grands Boulevards d'Haussmann.....des détails, des façades, des perspectives.
Nous sommes restés au XIXe siècle en entrant dans l'ancienne gare d'Orsay devenue le temps des arts du XIXe siècle.......Manet, Monet, Degas, Van Gogh.....que beaucoup ont apprécié !



La fin de la journée s'est achevée après une course contre la montre....devant Pompidou que quelques irréductibles ont gravi pour voir la merveilleuse vue de Paris....



Dure journée......une première pour beaucoup d'élèves....l'équipe des enseignants est heureuse de vous avoir conduit "à la capitale" !!!




JC

samedi 26 mars 2011

Dernière ligne droite pour avoir le déclic : concours photo


CONCOURS
DE PHOTOGRAPHIE
OUVERT A TOUS

Réalisez une photo sur le thème :
« L’art : clichés de lycéen »







Envoyez vos photos (3 au maximum)  à l’adresse suivante :
jediedrich@gmail.com
avant le 4 avril
Il est conseillé de les accompagner d’un petit texte expliquant votre démarche et
éventuellement  donner un titre à votre photo.

Un jury se réunira et décernera des prix (places de cinéma, etc...)  pour les meilleurs clichés.
Une exposition de toutes les photographies sera organisée par la suite à la MDL et au CDI.

dimanche 20 mars 2011

Parcours d'artistes à Metz


Les 26 et 27 mars vous pourrez découvrir les oeuvres d'une centaine d'artistes dans Metz dans des lieux sympathiques.
http://parcoursdartistes.org/
Bonne promenade.


JC Diedrich

mardi 15 mars 2011

Messerschmidt, figures et caractères grimaçants



Jusqu'à présent Messerschmidt était pour moi, un ingénieur de l'aéronautique allemand dont le génie a permis pas mal de belles victoires à un certain Adolf....Oublions ces épisodes fâcheux et concentrons-nous sur un sculpteur mis à l'honneur par le Louvre depuis janvier.
Franz Xaver Messerschmidt né en Bavière en  1736 est un sculpteur atypique, longtemps oublié qui est redevenu à l'honneur ces derniers temps. Il est à l'origine d'une série de sculptures, d'autoportraits appelée "têtes de caractères".
Il s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne en 1755 et devient rapidement un sculpteur de la Cour. Ces deux premiers bustes sont celui de l'impératrice Marie-Thérèse et de François Ier.
Son succès est précoce, il réalise une série de buste des grands de la Cour, dont par exemple le futur empereur Joseph II. Il enseigne comme professeur assistant à l'Académie des Beaux-Arts.

  
Mais sa carrière prend un mauvais tournant, il ne reçoit pas le poste à l'Académie qui lui était promis en raison de ses troubles cérébraux. Sa position décline et on lui reproche son style trop classique qui s'inspire trop directement de l'Antiquité. IL tente alors sa chance à Munich mais il n'y réussit pas plus. Il se retire alors à Presbourg avec son assistant et mène alors une existence isolée de tout.


A sa mort en 1783, son frère vend une série de 49 têtes dites de caractères à un cuisinier de Vienne qui les expose dans son restaurant.  Dix ans plus tard, elles sont exposées à l'hôpital communal. Désormais, ce sont les médecins, les psychiatres qui s'intéressent à ces têtes de caractère.







































A la fin du XIXe siècle, la collection est dispersée mais l'avant-garde viennoise s'intéresse enfin à ces têtes plus pour des raisons artistiques que psychiatriques.  Elles deviennent de véritables icônes dans le milieu viennois. 
En 1932, la publication d'un article de l'historien d'art et psychanalyste Ersnt Kris renforce encore l'intérêt des deux communautés (artistiques et scientifiques) pour ce groupe d'une  petite cinquantaine de statues grimaçantes.


Pourquoi toutes ces grimaces ? Pourquoi autant d'autoportraits grimaçants ?
Beaucoup interprètent ces effigies comme une représentation de la douleur physique, somatique et psychique de Messerschmidt. Une expression de ses démons, de ses tourments voire de ses hallucinations. Elles seraient en fait, une sorte de transfiguration de sa souffrance psychique. Ces autoportraits qu'il n'a jamais souhaité vendre, sont ainsi des prothèses avec lesquelles il conjurait ses démons et tentait de se réapproprier sa personnalité. 



Aussi, ce qui bouleverse dans cette série de portraits, c'est autant la maîtrise absolue de son art que ses souffrances intérieures qui se lisent sur les multiples facettes sculptées de ce même visage.

JC Diedrich